Traduction de la version originale en anglais avec la participation de Hugo.

Le village blanc nacré longeait l’affleurement rocheux et trempait un orteil dans la mer azur impeccable.

J’étais assis sur un banc en bois, lisant un journal.

Je la vis pour la première fois quand elle prit un virage sur la colline en pédalant lentement. L’âge et le caractère de son vélo cabossé esquissait un contraste avec sa jeunesse fougueuse.

Elle était souriante, et elle partageait son bonheur librement avec tous ceux qui la regardaient.

Je l’ai vu faire un signe de la main au patron du café au moment où il mettait son balais de côté et s’essuyait le front, son visage âgé et bourru se brisant en un charmant sourire.

Elle portait une robe d’été légère qui flottait dans les airs et qui remontait peu à peu à mesure que ses cuisses se levaient et descendaient. Quand elle m’a approché j’ai aperçu furtivement sa culotte en dentelle, avant de tourner la tête dans un effort vain pour protéger sa pudeur.

Toujours aussi gaie elle sauta du vélo alors qu’il roulait encore, elle planta un bisou mouillé sur ma joue et me dit “Bonjour, comment ça va?” dans son accent étrange.

Mon élève française était arrivée. Elle avait à peine 15 ans, et j’allais m’engager dans encore une heure d’angoisse et de désir irrépressible.